En 2007, Lionel Chauvier a créé NTFS, une société spécialisée dans la maintenance informatique et située à Tellin. Pour se lancer, il a été accompagné par Challenge. Il a profité de notre formule de couveuse d’entreprise appelée Test Grandeur Nature et a participé au premier Village des Créateur qui a été organisé. Plusieurs années plus tard, il est revenu devant les derniers villageois, à Neufchâteau, pour témoigner de son expérience.
Pouvez-vous nous dire comment Challenge vous a aidé à créer une entreprise en Wallonie?
J’ai bénéficié d’un accompagnement. J’ai aussi eu l’occasion de m’inscrire dans le Village des Créateurs, formation intensive proposée par Challenge, qui aide à bien structurer un projet d’entreprise.
Quels sont les clés pour développer une activité dans votre secteur?
Avoir conscience que la compétence technique n’est pas tout. Le contact client, par exemple, fait partie intégrante du business. Il faut disposer des compétences techniques, assurer au niveau production, mais aussi pouvoir vendre et gérer par la suite.
Comment se porte votre entreprise?
J’ai développé un portefeuille d’une centaine de clients, qui sont tous bien "cocoonés". Je ne travaille pas en one-shoot. A travers mes services, j’accompagne mes clients dans la durée. Je travaille à distance ou sur site, selon les besoins.
Quel serait votre conseil pour bien appréhender le client et/ou le marché?
D’abord de faire attention aux préjugés. L’habit ne fait pas le moine. Ce n’est pas parce que le client à l’air "UP", qu’il n’a pas besoin de nous. Et ce n’est pas parce que le client à l’air en retard d’une guerre qu’il n’est pas prêt à se mettre à la page. Je me souviens de l’exemple d’un vendeur d’étiquettes qui avait refusé de collaborer avec un pâtissier artisanal qui travaillait dans son atelier. Ce qu’il ne savait pas à l’époque c’est que ce petit artisan a été racheté par le géant Lotus.
D’autre part, pour aller voir le client, il faut être préparé. C’est quelque chose que j’avais négligé au début. Depuis, je me suis remis en question pour développer le côté marketing. Comme évoqué, quand on est indépendant, il n’y a pas que son cœur de métier il y a tous les à-côtés. En nous permettant de pouvoir se renseigner sur les spécificités de ses clients potentiels, pour les connaître et les cerner avant de les rencontrer afin de les aborder au mieux, Internet est un outil formidable..
Gardez-vous des contacts réguliers avec Challenge?
Après le village et le test grande nature, j’ai gardé contact avec Challenge. Ils ont été là pour me donner un coup de pouce pour, par exemple, m’aider à trouver de nouveaux clients. Car attention quand on se donne à fond dans son travail, on peut oublier de continuer à démarcher, à faire de la promotion. Et quand on perd un client, il n’y en a pas 20 devant la porte qui attendent. Il faut donc relancer la pub. Le mailing n’est pas suffisant, ça profite plutôt aux clients actuels qui sont contents de profiter d’une promo.
Quels sont vos perspectives à 2 ans?
Engager 1 ou 2 employés, si c’est possible…