Le mot est sur toutes les lèvres : créer son entreprise et le plus possible. C’est tellement devenu un dogme qu’il n’est plus du tout discuté. Chez Challenge, la responsabilité sociétale est de permettre à des porteurs de projet de réussir durablement leur entreprise, et d’en vivre décemment. C’est également de faire prendre conscience qu’il existe d’autres voies possibles que le statut d’indépendant.
Car, la création d’entreprise est un des visages de l’entrepreneuriat. Il peut être le meilleur, mais également pas toujours le plus efficace du point de vue personnel comme du point de vue collectif. Aucune étude n’a jamais montré que créer plus d’entreprises contribue à la croissance, développe l’innovation ou crée plus d’emplois. Il existe des pays très entrepreneuriaux qui pourtant ne décollent pas économiquement car les entreprises sont faiblement créatrices de valeur ajoutée et de croissance, comme l’artisanat et le commerce. Loin de moi l’idée de dire que ces deux secteurs ne sont pas importants, que du contraire.
La majorité des starters ont tendance à aller au plus facile, ce qui n’est pas nécessairement le plus prometteur. En témoignent les faillites qui touchent principalement les starters et les secteurs comme l’Horeca, le commerce ou encore le transport. Ces faillites sont des drames familiaux, sociaux et financiers pour celles et ceux qui les vivent. Certains perdent le peu qu’ils avaient, ils ne le récupéreront jamais.
Chez Challenge, nous sommes fiers du taux de pérennité des starters accompagnés : près de 90 %. Dans les 10 % des cas, les conseillers de Challenge ont également accompagné les entrepreneurs dans l’arrêt de leur activité.
Enfin, ce qui nous importe par-dessus tout : c’est qu’un homme ou une femme, au travers d’une posture entrepreneuriale qui va bien au-delà du statut d’indépendant, se réalise pleinement dans la société. Comme le disait un entrepreneur américain, « Il n’y a pas de petite entreprise, celle qui fait grandir l’homme est une grande entreprise ».