On parle beaucoup de Web 2.0 ou Web 3.0 sans toujours comprendre ce que cela implique. Actuellement, beaucoup de PME peinent à intégrer les concepts de de la deuxième génération alors que nous évoluons déjà dans un monde de Web 3.0.

Voici donc une brève synthèse explicative :

Web 1.0 : Web traditionnel (1991 – 1999) Il est centré sur la distribution d’informations et a pour objectif de donner accès aux utilisateurs à du contenu en ligne permettant à l’entreprise de présenter ses produits. Il s’agit donc d’une communication d’une entité vers plusieurs lecteurs. Il est à l’origine des premiers sites d’e-commerce.

Web 2.0 : Web social (2000- 2009) Ce web intègre à la version précédente la notion de partage et d’échange d’informations. De point de vue des entreprises, l’avis des consommateurs est sollicité en permanence et ça plait aux clients. Le web 2.0 est à l’origine des réseaux sociaux, des smartphones et des blogs.

Web 3.0 : Web sémantique ou « smart web » (2010 – ajd) Suite à l’explosion de contenu occasionné par ses versions antérieures, le web 3.0 vise à organiser la masse d’informations en fonction du contexte et des besoins de chaque utilisateur (localisation géographique, préférences, genre, profession, …). On parle alors de contenu dynamique. Le Web n’est plus seulement une vitrine ou un lieu d’échange, il devient un service en lui-même (SaaS = Software as a Service). De plus, cette version 3.0 intègre les besoins des consommateurs en termes de mobilité et de diversification des supports (ordinateur, smartphone, tablette, …) et des utilisations (jeux, travail, loisir, confort, …). Le Web crée de plus en plus le lien entre le monde réel et le monde digital.

Web 4.0 : Web symbiotique ou « intelligent » (àpd 2020 ?) Actuellement en développement, le web tend à immerger l’individu dans un environnement fusionnant le réel et le digital. En effet, il pousse à son maximum la personnalisation proposée par le Web 3.0, ce qui pose de nombreuses questions concernant la protection de la vie privée, du contrôle des données, etc. Il s’agit encore d’un milieu en expérimentation qui soulève de nombreux débats.

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